C’est un mécanisme interne de protection, une manière de désigner notre perception de nous-même, l’image que nous avons de notre identité, de notre personnalité. Le mot latin persona désigné le masque de l’acteur, puis il a signifié le personnage ou le rôle. Pour Carl Gustave Jung, le célèbre psychiatre, cela désigne une instance psychique d’adaptation de l’être humain aux normes sociales.
Et oui nous petits humains avons tous une quête commune le besoin d’être aimé, reconnu, considéré, accepté…
Grâce et/ou à cause de l’ego nous portons un masque social. Le masque c’est-à-dire le comportement que nous prenons. Il peut-être différent selon le contexte nous allons porter un masque avec nos clients, puis un autre masque avec notre supérieur, puis un autre masque en famille et puis peut-être encore un autre masque avec nos amis.
Évidemment tout cela est inconscient et s’est formaté dans l’enfance créant des comportements que nous croyons être les plus adaptés pour faire face aux situations qui nous sont présentées.
Survivre, mais pas que
Il nous permet donc de survivre mais peut aussi nous empêcher d’être pleinement heureux, car il nous attache à des idées comme le besoin de reconnaissance, de supériorité, de réussite, de peur de l’échec. Il se focalise sur certains points positifs ou négatifs d‘où le complexe de supériorité ou d’infériorité et donc manque cruellement de lucidité.
Travailler dessus ou plutôt le mettre en lumière c’est se permettre de prendre du recul par rapport à cette image de soi, mieux comprendre nos pensées, nos réactions et pouvoir enfin investir dans nos projets une partie de soi plus lumineuse.
L’exemple du sport
Un sportif dirigé uniquement par son ego donnera quelque chose du style : « je veux faire parti des meilleurs mondiaux pour leur montrer qui je suis, pour être enfin reconnu, parce que c’est ce qu’on attend de moi, je ne sais faire que ça, je ne suis bon qu’a ça… = entraînement douloureux, carrière laborieuse dirigée par la peur, beaucoup de stress, d’anxiété, fin de carrière très difficile, reconversion difficile.
Un sportif qui aura éclairci cette part de lui, cela donnera : vouloir faire partie des meilleurs mondiaux est une source d’inspiration et de motivation afin d’ avoir envie de donner chaque jour le meilleur de moi-même, d’être chaque jour plus solide que la veille, de prendre du plaisir dans ma pratique d’accepter les souffrances, de rendre mon corps et mon esprit plus fort, d’être heureux simplement parce que je fais ce que j’aime, et enfin pouvoir peut-être en inspirer d’autres a oser suivre leur rêve, leur passion et leur cœur.
Avec cet exemple concret, il vous est maintenant aisé de comprendre que selon la partie de soi que l’on investit dans un objectif, le chemin ne sera pas le même et la manière de le vivre complètement différente.
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