Le mental est comme un processeur, une machine à penser. En grande partie influencé par l’enfance, l’éducation, la culture, les expériences de vie il va ensuite nous permettre de structurer et organiser nos pensées.
Dans le mental nous avons des points en commun, nous voyons tous la même table, la même balle de tennis, la même salle de réunion,… en revanche nous avons tous une manière très singulière d’appréhender les expériences de vie.
« Vous êtes dans votre bureau en train de discuter avec un collègue, la porte est ouverte, un autre collaborateur passe devant vous sans vous saluer et rejoint son bureau. Quelqu’un pourra vivre cela comme un manque de considération, un manque de respect alors qu’une autre personne appréciera sa discrétion et pourra donc trouver cette attitude respectueuse car vous étiez déjà occupé dans une discussion avec une autre personne. » Personne n’a raison, chacun à de bonnes raisons d’interpréter la situation !!
Arrêter de penser ?!
L’être humain est ainsi fait, nous ne pouvons pas ne pas penser. La préparation mentale propose dans un premier temps d’observer quels genres de pensées vous parviennent.
Vous font-elles du bien ?
Sont-elles favorables à votre performance ?
À votre pratique sportive ?
A votre efficacité ?
A votre paix ?
Le travail est double :
- reconnaître les pensées « parasites » « automatiques ».
- apprendre à réduire le flux de pensées.
En effet, il est primordial de savoir les reconnaître, afin de replacer le plus rapidement possible son attention sur ce qui est pertinent, aidant.
Savoir réduire son flot de pensées est primordial dans toutes pratiques sportives, professionnelles, scolaires, musicales.médicales… car plus nous pensons et moins nous sommes présents à ce que nous faisons.
L’exemple du sport
Je prends comme exemple le sport : les entraînements sportifs servent à automatiser un geste, de manière à ce que le corps s’en imprègne et puisse le répéter de manière automatique. La raison pour laquelle nous n’arrivons justement pas à répéter ce geste en compétition est tout simplement l’arrivée d’un invité surprise : le stress.
En effet, le stress et la pression produite par l’envie de gagner ou la peur de perdre affole le système mental qui va s’agiter et produire un grand nombre de pensées. Ces pensées deviennent donc la principale interférence à l’automaticité d’un geste pourtant si bien préparé, si bien réussi à l’entraînement.
Il est donc primordial de comprendre le processus et d’entraîner son esprit à ne pas se laisser distraire par toutes les pensées parasites.
By Virgil Prudhomme
By admin4036
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